notre chef de choeur                                 notre  pianiste

                                                                       

         Martine                                                               Nicolas

                                   Dates des concerts

                                           
 



c'était l'Année 2017

Le Vendredi 31 mars à 20h30, concert Rétina avec le Rigaudon, à l'église Saint Rémi de Douvres.

Le Samedi 13 mai nous nous rendons à Saint Jouin Bruneval, commune jumelée depuis 2 ans avec Douvres la Délivrande (patrimoine historique commun : les radars allemands).
Cette commune est située en Seine Maritime entre Le Havre et Etretat. Le concert aurait lieu en fin de matinée, concert avec la chorale encadrée par John Barker

Le Vendredi 9 juin 21h avec la chorale Sélun'air de Pontaubault (Manche)(lieu à définir)

Le Mercredi 21 juin 21h  fête de la Musique chapelle Lalique Douvres la Délivrande

 

                 Année 2016

27 Février:  salle des fêtes d'Anisy 21h

21 Mars:  Eglise de Luc sur mer  21h

10 avril: Eglise de Basly 21h

 

21 juin Fête de la musique chapelle Lalique Douvres la Délivrande 21h

 


 

        

                                 

      

       à lire avec humour....

- ANTHOLOGIE DU PORTRAIT DE CHORISTE -
Amis choristes, vous vous reconnaîtrez certainement à travers la redoutable caricature décrite par Jean
BOUCHON né en 1955 à Lyon, personnage partagé entre la musique et la littérature et Directeur de
l'Académie de Musique de Nice depuis 1984.
Le sans gène:
Il a l’air de souffrir quand c’est un autre qui chante. C’est pour cela qu’il se bouche toujours une oreille.
Bruyant il parle haut, interpelle le chef. Chaque chorale a son sans-gêne, et elle doit faire avec…
Le paresseux:
c’est un homme doux, un rêveur qui s’est fourvoyé dans une chorale et ne sait pas comment s’en sortir.
Alors il reste. De pareils choristes ne sont pas dangereux. Ils donnent au public l’illusion du nombre.
Le touriste
On le voit de temps à autre débarquer dans la salle de répétition. On ne sait pas trop s’il fait vraiment
partie de l’équipe. Il ignore quasiment tout du répertoire mais cet authentique figurant sera présent le jour
du concert pour faire du play back et c’est lui qui s’inclinera le plus bas, pour saluer….
Le sportif…
En répétition, campé sur ses pieds tel un haltérophile, il bombe bien le torse pour prendre sa respiration,
se met en apnées avant d’attaquer les notes et devient tout rouge avant d’expulser le moindre son. Il
chante de la gorge, tout en force.. : plus c’est fort, mieux c’est….
Le (rare) ténor
Heureuse la chorale qui possède des ténors. Qu’ils soient bons ou mauvais, les ténors sont des êtres très
chers. Quoi qu’il en soit, devant la pénurie, baptise-t-on volontiers «ténor» un malheureux baryton qui
souffre le martyr dans les aigus, mais qui ne se plaint pas, fier qu’il est d’être un objet précieux…
Celui qui s’ennuie…
Consulte souvent sa montre. Il a toujours disséminé parmi ses partitions, quelque article intéressant à
reluquer, quelque revue ou à défaut quelque chose à manger…. Il bouge beaucoup sur place ou s’assoupit
inopinément selon le cas. La plupart du temps il pense à autre chose, il observe les murs de la salle et il
souffle beaucoup. Si c’est une dame, on peut la voir consulter ses messages sur son portable ou, entre
deux soupirs, se limer les ongles…
Le donneur de conseil
A force de l’écouter on finit par faire les mêmes erreurs que lui. C’est lui qui, généralement, offre
généreusement son temps en faisant perdre le leur aux autres.
Le bavard
Il a mis au point une technique lui permettant de chanter et de parler en même temps…
Le distrait
Il est rarement à la bonne page… Son classeur est un fouillis indescriptible : les chants sont rangés dans
n’importe quel ordre, on y trouve aussi bien la liste des commissions. Il rêve, oublie les départs et doit
rattraper les autres en cours de route.
Le braillard
Il chante plus fort que tout le monde dès lors qu’il croit savoir sa partie…. il n’a qu’un seul credo :
fortissimo. Il est moins grave qu’une épidémie, mais fait beaucoup plus de bruit…
Celui qui a passé l’âge
On l’a déjà éjecté de plusieurs chorales mais il insiste. Sa voix chevrote, il manque d’air… Ayant perdu
une partie de son acuité auditive il avance au juger et improvise beaucoup.
La complexée
Le plus difficile est pour elle est … de chanter ! Aussi a-t-elle une toute petite voix. Elle n’attaque jamais
franchement les notes, surtout dans la nuance forte ; elle redoute les couacs… Celle-là peut chanter faux à
satiété sans que cela dérange quiconque. Avec son demi-décibel elle est inaudible.
Le consciencieux
Obsédé des annotations, celui-là note tout sur ses partitions. Il souligne, surligne, multiplie les ajouts, les
couleurs, fait des renvois, des commentaires. Personne ne s’y retrouverait. Pas même lui.
Celui qui a «de la voix»
Pour obtenir une sonorité harmonieuse il est nécessaire d’homogénéiser le timbre des pupitres. Les voix
les plus timbrées se voient sommées de rentrer dans le rang. Alors malheur à celui qui possède un bel
organe. Celui qui a de la voix sera souvent prié… de se taire.
Le sensible
Un moindre pianissimo l’émeut, il aime la musique et souvent elle le bouleverse. Il a souvent la larme à
l’oeil. et au premier problème relationnel, il en perd le sommeil et fond de cinq kilos. Il souffre en silence
mais la musique finit par le consoler de tous ses maux.
Le râleur
Il n’est jamais content, n’aime pas le programme, trouve que l’on apprend trop vite ou trop lentement, que
le calendrier est trop chargé ou trop maigre.. De toute façon la tenue de concert est ridicule et il ne
supporte pas la façon de travailler du chef…. Il se demande ce qu’il fait là.
Les autres se posent la même question !
Celui qui rechigne à chanter en étranger
Il veut bien chanter n’importe quoi, mais surtout pas en étranger. Il a l’oreille musicale, mais pas la
mémoire des sons. Sa prononciation est laborieuse, et maladroite. Il bute sur chaque mot. C’est une
souffrance pour lui et pour ses voisins.
L’enseignant
Il commet parfois l’exploit de maîtriser les rudiments du solfège. De plus il est souvent ouvert aux
attentes du chef. C’est un élément fort appréciable pour une chorale. Bien qu’ayant appris, à l’IUFM, à
placer efficacement son larynx afin d’éviter l’extinction, lorsqu’il chante, l’enseignant a beaucoup de mal
à retrouver les bonnes sensations. Celui-là qui ne peut s’impliquer sensuellement, le fait…
pédagogiquement…
L’informaticien
Il rentre toutes ses partitions dans le programme de son ordinateur et les réécrit en plus gros. Car il
travaille ses chants au bureau. Souvent il arrive à la répétition avec une autre version d’une oeuvre,
découverte par inadvertance sur internet. Il est alors tout fier d’exhiber sa trouvaille.
Pour lui, la musique reste avant tout une discipline mathématique et le solfège un code binaire. Il ne
communique d’ailleurs avec les autres choristes que par courrier électronique. Rien d’étonnant, alors, à ce
que, parfois au beau milieu d’un chant, il bugue !
Et il y aurait encore le psychologue, le dragueur, l’étudiant fauché, le naïf, l’étourdi, celui qui a de
l’ambition…le couple âgé, le juriste,
Tiens le juriste
Il ramène tout aux statuts de l’association et à la loi. Il intervient lors des assemblées générales pour
remettre les responsables sur les rails dès lors que ces derniers s’en écarteraient un tantinet. Avec lui on
ne peut pas dévier. Il est la garantie morale et l’assurance juridique de la chorale.
Et enfin très rare : le choriste normal
Celui-là n’affiche pas de tare particulière, il ne jalouse pas ses congénères, est né équilibré, n’a pas
l’esprit tordu mais aime simplement chanter.
Il n’a pas une voix extraordinaire, mais juste. Il possède quelques notions de solfège. Il a bon caractère,
ne médit jamais. Il aime bien tous styles : classique, romantique, même la variété. Celui-là ne se fait pas
remarquer, on l’oublierait presque, sinon aux concerts : car c’est lui qui assure le mieux. C’est le choriste
idéal, le préféré du chef de choeur. Un cas … très rare
.….
Il y aurait encore l’inquiet, le cadre, l’agressif, le soliste et bien d’autres mais n’oublions pas
Le bon président
Un homme (ou une femme) qui connaît bien le fonctionnement de la chorale pour l’avoir pratiquée
pendant de nombreuses années, il est expérimenté, compétent et respectable. Il a une bonne présentation.
Les chevelus en jogging avec percing à la narine ont peu de chance d’hériter de la fonction. Il sait écouter
ses interlocuteurs, entendre leurs doléances, analyser les problèmes, définir les objectifs, planifier les
actions et en fin de compte mener à bien ses projets personnels en ne tenant compte de l’avis de personne.
Donc le président doit être entêté. Cependant un obstacle subsiste, le chef de choeur !
Et c’est bien là le drame du président car il doit savoir humblement s’effacer devant le maestro au
moment de recueillir les fleurs du succès car, malgré ses responsabilités, le président ne tient pas la
baguette ! Cependant le président saura se rattraper et briller en particulier quand il fera des discours.
Mais que serait une chorale sans ce fameux …
Chef de choeur
Le chef de choeur rayonne sur ses ouailles, se pavane parmi sa cour. Caractériel, il(elle) s’enflamme volontiers
au moindre couac, devient tout rouge et pique des colère noires. Mais c’est pour le bien de la collectivité.
Capricieux, il change souvent d’avis. Il est quelquefois bizarre mais c’est un artiste. Qu’il soit devenu
chef par vocation, par un concours de circonstances ou par le plus grand des hasards, qu’il soit chanteur
sur le déclin ou jeune prof de musique, qu’il soit bénévole ou rémunéré, il est avant tout un être
travailleur, un utopiste ambitieux et surtout un homme(femme) extrêmement patient. Pour accomplir sa tâche il
doit avoir un moral très solide. Parmi ses nombreuses responsabilités, nous citerons en vrac, le
recrutement des choristes, le choix du répertoire, l’élaboration d’une saison équilibrée, l’organisation des
répétitions, l’animation du groupe. Il doit être un bon communicateur. Bref un vrai chef de choeur est tout
cela à la fois : sélectionneur, entraîneur, soigneur, éducateur, psychologue, psychiatre… Et, en plus, il
doit être MUSICIEN. Alors qu’on l’aime ou qu’on ne le supporte pas, qu’il soit respectueux ou insultant,
sympa ou mal embouché, qu’il suggère la musique ou que l’on ne comprenne rien à sa battue, le chef est
le chef, il faut lui obéir : un point c’est tout !



Propos recueillis par Sylvie MAURICE lors du Congrès de l’ASCA du 12 octobre 2008, et publiés avec
son aimable autorisation.




 

Les quatre voix et le c(h)oeur...         

 

Dans tout choeur, il y a quatre registres vocaux : soprano, alto, ténor et basse. Eux-mêmes sont parfois divisés en deux, ce qui conduit à des plaisanteries continuelles au sujet des premières et deuxièmes basses. On entend aussi d'autres appellations, comme baryton, contre-ténor, contralto, mezzo-soprano, etc., mais elles sont plutôt réservées aux solistes ou aux membres de groupes classiques a capella de niveau exceptionnel (en particulier pour les contre-ténors). On les utilise aussi pour celles et ceux qui veulent s'excuser de ne pas appartenir vraiment à l'un des registres habituels... On n'en parlera donc pas ici. Chaque registre chante dans une tessiture différente, et chacun a sa propre personnalité. On peut se demander pourquoi le fait de chanter des notes différentes peut modifier le comportement. Il est vrai que cette question mystérieuse n'a pas encore fait l'objet d'études appropriées ; cela s'explique par le fait que les scientifiques qui étudient les musiciens sont probablement musiciens eux-mêmes, avec tous les complexes associés aux ténors, cornistes, timbaliers ou autres. Mais tel n'est pas notre propos. Il reste que les quatre registres peuvent facilement être reconnus... et voici comment.

...Les SOPRANOS

 

sont celles qui chantent le plus haut, ce qui leur fait croire qu'elles dominent le monde. Elles ont des cheveux longs, des bijoux fantaisie, et des jupes plus froufroutantes que les autres. Elles se considèrent bafouées si on ne leur permet pas de monter au moins au fa "d'en haut" dans n'importe quel mouvement de n'importe quelle oeuvre. Lorsqu'elles y arrivent, elles tiennent les notes au moins une fois et demie la durée requise par le compositeur et/ou le chef, puis elles se plaignent que ça tue leur voix et que le compositeur et le chef sont des sadiques. Bien qu'elles considèrent tous les autres registres comme inférieurs au leur, elles ont des attitudes variées à l'égard de chacun d'eux. Les altos sont aux sopranos ce que les seconds violons sont aux premiers violons - c'est agréable harmonieusement, mais pas vraiment nécessaire. Toute soprano pense intimement que l'on pourrait supprimer les altos sans changer l'essence même de l'oeuvre, et elles ne comprennent pas pourquoi il y a des gens pour chanter dans cette tessiture - c'est si ennuyeux. En ce qui concerne les ténors, on aime bien en voir autour de soi ; en plus des possibilités de flirt (car il est bien connu que les sopranos ne flirtent jamais avec les basses), les sopranos aiment chanter les duos avec les ténors parce que, du haut de leur stratosphère, elles aiment les voir travailler durement pour arriver dans une tessiture qu'elles considèrent basse à moyenne. Quant aux basses, ce sont les rejets de l'humanité - ils chantent beaucoup trop fort, et toujours faux (comment peut-on chanter juste dans une tessiture si basse), et de toute façon, il doit y avoir un problème avec ces gens qui chantent en clé de fa. Pourtant, bien qu'elles se pâment à l'écoute des ténors, elles finissent quand même par rentrer à la maison avec les basses.

...Les ALTOS

sont le sel du monde, du moins le croient-elles. Ce sont des personnes simples, qui porteraient des jeans au concert si on les y autorisait. La position des altos est unique dans le choeur: elles ne peuvent jamais se plaindre d'avoir à chanter trop haut ou trop bas, et elles n'ignorent pas que tous les autres pupitres trouvent la partie d'alto pitoyablement facile. Mais les altos savent qu'il n'en est rien et que, lorsque les sopranos s'égosillent sur un la, elles doivent chanter des passages compliqués, pleins de dièses et de bémols, avec des rythmes impossibles, ce que personne ne remarque parce que les sopranos chantent trop fort (ainsi que les basses, comme d'habitude). Les altos se font un malin et secret plaisir à conspirer pour faire baisser les sopranos. Elles ont une méfiance innée à l'égard des ténors, car ils chantent presque dans la même tessiture qu'elles, mais ils croient avouer un meilleur son. Les altos aiment les basses et elles chantent volontiers en duo avec eux - de toute façon, le chant des basses ne sonne que dans le grondement, et c'est le seul moment où elles ont vraiment une chance de se faire entendre. Un autre sujet de plainte des altos est qu'elles sont toujours trop nombreuses ; elles ne peuvent par conséquent jamais chanter vraiment fort.

...Les TENORS

sont des "enfants gâtés". Avec cela on a tout dit. Pour une seule raison: il n'y en a jamais assez, et les chefs de choeurs vendraient leur âme plutôt que de laisser partir un ténor médiocre... alors qu'ils seraient toujours prêts à se défaire de quelques altos à moindre prix. Et puis, pour quelque obscure raison, les quelques ténors que l'on a sont toujours réellement bons - ça va de soi et c'est l'une des causes d'ennui dans la vie. Du coup, il n'est pas étonnant que les ténors aient toujours une grosse tête - après tout, sans eux, qui pourrait causer la pâmoison des sopranos ? La seule chose qui puisse déstabiliser les ténors est l'accusation (venant en principe des basses) que l'on ne peut pas être un vrai homme et chanter si haut. De leur manière perverse habituelle, les ténors rejettent toujours ce grief, tout en se plaignant plus fort encore que le compositeur est un vrai sadique pour les faire chanter si haut. La relation des ténors avec le chef est à mi-chemin entre amour et haine, car le chef leur dit toujours de chanter plus fort... parce qu'ils sont si peu nombreux. Depuis que l'on écrit l'histoire, on n'a jamais vu un chef demander aux ténors de chanter moins fort dans un passage forte. Les ténors se sentent menacés d'une manière ou d'une autre par les autres pupitres - par les sopranos, parce qu'elles peuvent atteindre ces notes incroyablement hautes ; par les altos, parce qu'elles n'ont aucun problème pour chanter les notes qui sont si hautes pour eux ; et par les basses parce que, bien qu'ils soient incapables de chanter plus haut qu'un mi, ils chantent suffisamment fort pour noyer les ténors. Évidemment, les ténors préféreraient mourir que d'admettre une quelconque de ces remarques. Ajoutons un fait peu connu : les ténors bougent leurs sourcils plus que quiconque lorsqu'ils chantent.

 

...Les BASSES

chantent les notes les plus graves. Et ceci explique cela. Ce sont des gens impassibles, dignes de confiance, plus barbus que les autres. Les basses se sentent perpétuellement mal aimés, mais ils sont eux-mêmes convaincus que ce sont eux qui ont la partie la plus importante (un avis partagé par les musicologues, mais certes pas par les sopranos ou les ténors)... même s'il s'agit de la partie la plus ennuyeuse de toutes, où ils chantent toujours la même note (ou à la quinte) pour une page entière. Ils compensent cet ennui en chantant le plus fort possible - la plupart des basses sont des joueurs de tuba nés. Les basses sont le seul pupitre qui puisse se plaindre régulièrement d'avoir à chanter si bas, et ils font d'horribles grimaces lorsqu'ils essaient d'atteindre des notes très basses. Les basses sont des gens charitables, mais leur charité n'est pas grande à l'égard des ténors, qu'ils considèrent être des poseurs finis. L'une des choses les pires pour les basses, c'est de chanter avec des ténors. Les basses aiment les altos sauf lorsque c'est en duo et que les altos ont la partie belle. Quant aux sopranos, elles sont simplement dans un univers opposé que les basses jugent incompréhensible. Ils ne peuvent pas imaginer, quand elles font des fautes, que l'on puisse chanter si haut et si mal. Lorsqu'une basse se trompe, les trois autres voix le couvrent, il peut alors poursuivre tranquillement son chemin en sachant que, une fois ou l'autre, d'une manière ou d'une autre, il se retrouvera dans la bonne tonalité.

Extraits de EC Magazine 2/01

 

 




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